Sur leurs traitements antibotrytis Question 1.Au cours de l'année 2012, pensez-vous réaliser plus, autant ou moins de traitements antibotrytis qu'en 2011 ?
Au total, un quart des viticulteurs ne font pas de traitements antibotrytis, ils sont plus nombreux dans ce cas dans le Sud-Est (32 %) et les Pays de Loire (30 %). Seulement, 5 % du total comptent en faire plus en 2012.
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Les antibotrytis à la baisse
La fin de l'été a vu un développement du botrytis parfois très important dans certains vignobles, et ce pour la deuxième année consécutive. Si le beau temps de septembre a freiné sa progression, des chantiers de tri à la récolte ont souvent dû être organisés, entraînant des pertes de rendements. Ailleurs, certains ont limité les dégâts en récoltant plus précocement. Depuis plusieurs années, la tendance est à la réduction des traitements antibotrytis. La prophylaxie, très importante pour cette maladie qui ne peut être gérée que de façon préventive, s'est beaucoup développée. De plus, les antibotrytis coûtent cher, parfois plus d'une centaine d'euros à l'hectare. Sans oublier que le contexte actuel est à la réduction des phytos.
Marion Coisne
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